Il faut sauver l'assurance-vie
"Un outil formidable" pour Jean Aulagnier, trop souvent dénaturé par des usages abusifs ...
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Une formule qui présente de nombreux avantages fiscaux, tout en assurant un risque modéré et une disponibilité permanente de l'épargne. Avec une rentabilité moyenne, certes, mais la sécurité a un prix. «L'assurance-vie est un instrument de vie ! Ce qui m'intéresse, c'est de pouvoir puiser dedans, avant de penser à ma mort, je pense évidemment à ma vie», vante le «fanatique». «Un instrument de protection, pas de transmission». Pourtant son caractère non-successoral permet à certains bénéficiaires de contourner les règles habituelles en vigueur, en désignant un bénéficiaire au détriment des autres descendants. De quoi susciter «aigreurs et rancoeurs». Une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) a même été présentée à la Cour de cassation. Sa réponse ? La question n'est pas sérieuse. «La Cour a bloqué le système. Forcément, elle n'allait pas se déjuger. C'est très grave, la doctrine le souligne, et cette position laisse préjuger de l'avenir» alerte le doyen. Mais l'enjeu est devenu systémique, même la Cour des comptes s'y est penchée. «On est allés tellement loin qu'on ne peut plus revenir en arrière, on est en train de faire n'importe quoi avec l'assurance-vie, on scie la branche sur laquelle on est assis...»
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